Notre parcours de la construction de la psyché freudienne et husserlienne offre un grand contraste par rapport à une tendance naturaliste impuissante à comprendre la teneur significative des phénomènes. La leçon qui semble jaillir de leur construction théorique est que le psychisme est plus que le cerveau, plus que la physiologie du corps, mais, simultanément, il ne peut pas s'appréhender sans l'idée du corps. Même s'il présuppose la légitimité du corps physique qui est l'objet des sciences naturelles, le corps freudien et husserlien est signifiant et par là-même il se manifeste en tant qu'il revête un sens psychique, i. e. qu'il dénote aussi une psyché qui n'est pas réductible à lui.