Peut-on encore dire que l'économie de la Côte d'Ivoire repose sur l'agriculture si les paysans sont jetés à l'oubliette? S'ils pratiquent toujours une agriculture traditionnelle basée sur des techniques surannées? L'ère du XXIième siècle est marquée par une recrudescence de la pauvreté en milieu rural composé dans sa grande partie de la jeunesse. Conscients de cet état, les dirigeants n'ont aménagé aucun effort pour sortir les populations rurales des difficultés qui gangrènent leurs sociétés. Les programmes de développement du secteur agricole qui sont élaborés en faveur du monde paysan sont restés pour la plupart sans issus. C'est dans cette même perspective qu'on parle de plus en plus de non adoption des innovations technologiques de l'ANADER. L'adoption des savoirs technico-scientifiques doit inclure la dimension culturelle, économique et sociale des milieux paysans. L'encadrement mérite d'être alors repensé si l'agriculture doit continuer à être le pilier de l'économie ivoirienne.